Une nouvelle vie ou la suite du cauchemard?

La limousine continuait lentement sont chemin. Je regardais par la fenêtre et voyait le paysage défiler devant mes yeux et changer au fur et à mesure que mon nouveau foyer approchait. Dans ma main gauche, bien serrée, je tenais la lanière de mon petit sac de voyage. Dans ce sac j’avais tout ce à quoi je tenais et que j’aurai peut-être encore besoin. Il y avait ses bottes en cuire faites pour moi sur mesure avec lesquelles j’avait fait mon dernier championnat de France, ma bombe GPA, mes bottines, des chaps, un peu plus au fond, mes pantalons, quelques T-shirts, quelques pull, et encore plus bas, ma veste de concours, une mèche de crins de ma petite ponette, mon tapis de concours, le flot du dernier concours et une photo, la photo du concours juste avant l’accident.
Malgré mes sœurs, malgré ma mère, j’avais toujours sût sourire et d’un coup tout s’était effacé. Le soleil avait arrêté de rayonner, et les nuages de tristesse ne voulaient plus partir. Partir du manoir de mon enfance m’ étais bien égale, tout était mieux que de rester avec des gens que je détestais et de devoir passer chaque jour devant l’écurie vide.
Mon chauffeur s’arrêta devant une grille. Je relevai la tête. J’ouvris la portière de la voiture usant du courage pour ne pas paraitre timide. Je refermai la portière qui fit un petit « clac » derrière moi et le chauffeur reparti, sans un mot, sans rien me laissant seule.
Je ne bougeai pas, ne fit pas un geste. Depuis quelques temps c’était dans ma nature d’attendre que les choses ce passent. J’attendais seulement que pour une fois dans ma vie quelqu’un ce souci vraiment de moi sans avoir peur de subir les foudres de sa femme comme le faisait mon père.

Pas loin de là, mon regard s’arrêta sur une petite tâche de couleur, il s’agissait d’une tache de couleur bleue, mon cerveau prit quelque temps à identifier cette tâche comme un obstacle. Je voyais la carrière d’obstacle. A côté se trouvait la carrière de dressage mais celle-ci ne m’intéressait pas beaucoup, je n’avais jamais eu la patience pour le dressage même si je m’en sortais plutôt bien, moi ce que j’aimais c’était l’obstacle, la sensation su saut, cette liberté absolue qui m’avais si souvent manqué ses derniers temps.
Une personne s’approcha de moi, elle semblait gentille d’apparence j’eu presque envi de sourire, mais je me souvins, ma mère et mes sœurs aussi semblaient gentilles s’apparence et pourtant…Mais cette femme là semblait différente, elle semblait si… je ne sais pas… je ne peux pas mettre de mot dessus, elle semblait naturelle.
Je lui souris, légèrement, mais je souris, s’était un réflex chez moi. Je souriais tout le temps mêmes aux pires moments j’avais toujours su rapidement cacher mes sentiments. Personne ne ce souciait vraiment de ce que je ressentais vu que d’apparence j’allai bien mais moi, je voulais seulement que quelqu’un me regarde suffisamment pour savoir que rien n’allait, qu’en faite la vie pour moi ce n’était pas ce sourire que j’affichais seulement pour me cacher derrière. Je voulais trouver des gens qui essaient de regarder plus loin et de toucher le centre de mon cœur pour y lire comme dans un livre ouvert.
« Bonjour, je suis Nouméa Wisdon, la directrices du Domaine. Tu dois être Léa ? Léa Félier ? »
-Oui Léa Felier, c’est moi… enchantée…
Je ne pu rien dire d’autre, trop timide, trop seule pour avoir le courage de me lancer dans une conversation qui de toute façon ne m’intéresserai pas, a vrai dire rien ne m’intéressait en ce moment, je ne vivait plus, j’existait seulement…

Je suivit la directrice du domaine, je vis ma chambre, je m’en souciais peu… une chambre était une chambre même si j’avait grandi dans une chambre princesse. Mes bagages héritairent d’un coin de la pièce. Sur le mur juste au dessus de mon lit était accroché un poster de Dexter Leam Pondi. Je souris, je l’avais déjà rencontré lors d’un des championnats de France. Ce cheval était mon idéal. Mon petit souhait, mon tout petit souhait caché était de pouvoir monter un poney gris, oui, je voulais vraiment que mon futur poney d’ici soit un poney gris, male ou femelle peut m’importait. Je réfléchit un moment, en même temps, monter une jument me ferait mal, trop mal, un hongre ? nan pas assez rebel, le mieux c’était un étalon. Oui je voulais monter un étalon gris. Mais de toute facon aurai-je la force de remonter ? Ce n’étais pas moi qui avait voulu que je remonte, c’était ma mère qui m’avait envoyée au domaine. Jamais je n’avais eu peur a cheval jamais ! Mais la j’avais peur, pas de monter mais peur de m’attacher a quelque chose qui risquait de partir a tout moment. Quelque chose qui pouvait mourir…

(HS : dsl je ne prends pa d’iniciative dans mon rp car mon personnage ne le ferai pas… je te laisse donc inventer la suite )

Nouméa me montra le domaine, les chevaux, tous étaient vraiment beaux, il y avait une petite ponette blanche mais elle ne m’avait pas frappé, elle n’était pas pour moi je ne sentais pas ce lien qui me reliait a mon ancienne monture, mais arriverai-je seulement a le ressentir a nouveau ce lien, ce lien si étrange ?
Elle me dit que d’autres chevaux devaient arriver et qu’il y en aura peut-être un pour moi, je pouvais seulement l’espérer. Elle me montra les installations. Ici l’air de la campagne ce faisait vraiment sentir, ici tout était de la campagne, le paysage, la tranquillité, l’odeur, ce n’était pas vraiment comme dans une des écuries de l’équipe de France ou autre grande écurie, c’était vraiment la campagne et pas seulement une imitation. Je sentais le vent dans mes cheveux, je me souvenais qu’un temps je faisais attention a ce genre de détail je me souvins que j’avais vécu et je le retrouvais ce sentiment, ce sentiment de liberté, le goût des détails. Il y avait toujours un petit détail qui rendait tout plus beau.
Nouméa m’offrit une tasse de chocolat. C’est rare que je dise sa d’une femme mais je commençais presque à la trouver gentille mais j’avais peur que ce n’était qu’une illusion.
Puis elle me montra son bureau. Elle m’invita à m’asseoir.
Donc, Léa, tu as 16 ans ? Ton galop 3 ? Avant tu faisais de la compétition...
-Euh… en faite je n’ai que 13 ans bientôt 14… je suis en seconde grâce a mon tuteur personnel j’avais des cours a domicile jusqu'à mes 12 ans.
Je rougis légèrement je n’aimais pas beaucoup avouer que j’étais une petite fille. De bourge. Je n’en voulais pas a Nouméa d’avoir cru que j’avais 16 ans. J’avais toujours été mature pour mon âge et surtout ses derniers temps ou on me voyais vraiment calme, pas comme avant… il y avait un temps ou je faisait la folle dans les écuries, ou je courais derrières les garçons pour leurs donner une correction, il y avait un temps ou je vivais.
Je sentais que la conversation était fini mais je ne savais pas comment partir, je ne voulais pas avouer qu’en vérité j’était un peu fatiguée et je ne voulais pas partir comme une voleuse non-plus. J’attendis donc que Nouméa me dise quelque chose.

Elle m'avoua qu'elle avait 14 ans bientot.
Hum d'accord. Je souris
Il y a une faute sur ton dossier.
Je vis Léa se sentir mal à l'aise.
C'est bien, dis donc j'aurais aié avoir cette chance sa m'aurait permis peut être de pouvoir entrer dans l'école de vétérinaire, mais étant petite j'étais presque un cancre donc bon ... Mon métier me plait.
Je regarda l'horaires de ses cours.
Donc galop 3 tu aura cours
Vos cours seront donc le mardi & Le jeudi. J'espère que sa ira Pour les connaissances lors de vos passages de galop ce sera a vous de vous organiser. Ensuite pour le règlement, pas le droit à l'alcool, ni au substances illicites. Pas de personnes extérieures, ni aucune insulte envers le personnel.

Je souris aux paroles de ma nouvelle directrice, elle ne me voyait pas comme une petite fille pouris gâtée j'en fus heureuse. Que j'avais grandis comme une princesse ne semblait pas la déranger.
- A vrai dire, moi aussi je détestait les cours.
Cela venait droit du coeur, c'était une confétion des plus intimes parce que pour mes parents détester les cours c'était comme arrêter de manger. Mes parents... de l'argent... je me souvint soudainement que je n'en avais plus. J'étais comme orpheline, mon père mort en même temps que le reste de ma vie et ma mère qui m'avait renié, pas officillement bien sûr mais elle ne voulait plus de moi et moi ca je le savait et c'était tout ce qui comptait. Il n'y avait plus que moi, moi et moi seule, de l'argent je n'en avais plus. C'était moi qui devait vivre a présent, moi qui devait trouver un métier pour survivre, moi...
Une larme coula sur ma joue, je venait seulement de réaliser l'importance de ce qui c'était passé, je venais seulement de réaliser que ma ponette de reviendrait jamais JAMAIS et que maintenant il n'y avait que moi, moi et personne d'autre.
Je me mis a pleurer, je détestais pleurer devant les autres mais je ne pouvait plus m'en empêcher, c'était impossible.
Mes yeux regardèrent la directrice un certain moment pour lui faire comprendre que ce n'était pas de sa faute, pour lui faire comprendre que je commencait a l'aimer pour lui faire comprendre que si elle tenait a moi il fallait qu'elle me suive qu'elle me console.
Et je sorti, je parti de la pièce pour aller me réfugier, je sorti de la pièce pour voir si cette femme qui semblait gentille me suvrais, je fit cela car un jour, je voulu voir si ma mère me suivrait, mais ma mère ne me suivit pas. Mais elle, elle me suivrait-elle, et... y aurai-t'il d'autres gens? D'autres gens viendraient ils a mon secours, jsute pour me prouver que j'éxistais a leurs yeux... jsute pour me prouver a moi-même que j'étais encore vivante.

( suite => https://domaine-de-l-aube.forumactif.org/le-foyer-f11/juste-pour-savoir-si-quelqu-un-tient-a-moi-t205.htm#1101 )